
Dans un contexte toujours plus axé sur l’innovation, la rapidité, l’efficacité, la technologie, l’intelligence artificielle et la numérisation des tâches à faible valeur ajoutée, il devient inévitable de penser à structurer et réorganiser différemment les entreprises.
Dans le domaine de la transformation, les individus sont au centre du « Change Management».
Comment accompagner le changement des collaborateurs ?
Pourquoi ne pas envisager le Neurocoaching ?
Les entreprises peuvent désormais opter pour une nouvelle manière de penser et d’accompagner le changement nommé le Neurocoahing. Une démarche permettant de traiter les résiliences du cerveau et les pensées automatiques négatives.
Quels sont les bénéfices des Neurosciences ?
- Traiter les différentes formes de résilience (état d’esprit et comportement)
- Créer de la sérénité, du bien-être au travail et de la motivation
- Agir sur les émotions et les pensées automatiques (lever les blocages)
- Permettre d’explorer l’ouverture d’esprit, la créativité et l’innovation
Les entreprises ont besoin de ce « cocktail » d’actions pour être plus efficaces, dynamiser la motivation des collaborateurs et favoriser la rétention des talents.
Le cerveau est un organe puissant qui peut se réorganiser (pensées et émotions) si un travail régulier, cadencé d’accompagnement, est mis en place par un « Coach/ Facilitateur ».
Pour dire les choses simplement, le cerveau intègre et digère des milliers d’informations :
- « A chaud » : par le système lymbique. Une manière de pensée rapide et automatique, ce sont des émotions qui proviennent de nos « tripes », qui ne sont pas digérées
- « A froid » : par le système latex pré-frontal, ce sont des émotions digérées permettant la prise de recul, le calme et l’analyse de situations complexes
Distinguer ces deux types d’émotions chez les individus permet de travailler sur la manière de voir et ressentir une transformation. Cela donne une idée de la résilience au changement par les collaborateurs.
L’idée étant de vérifier et travailler sur des modes de pensée pour comprendre les collaborateurs et désamorcer les freins au changement.
Comment accompagner la capacité de réflexion « A froid » pour limiter les résiliences au changement ?
Dans une démarche d’accompagnement en transformation, le travail consiste tout d’abord à observer le comportement des collaborateurs ainsi que des managers et capter les résiliences (initiées par le cerveau). Fort de ce constat, il est ensuite possible de mettre « en mouvement » le changement.
Concrètement, cela passe par plusieurs étapes : créer des groupes de travail collaboratifs, faire prendre des initiatives à chaque collaborateur, développer le sentiment d’appartenance au groupe par la prise de parole, véhiculer la bienveillance autour des échanges (le cadre, la posture, l’animation et l’écoute active) et enfin, explorer de nouveaux chemins pour ouvrir le champ des possibles.
Le cerveau est très résilient et prend facilement le « contrôle » de nos pensées et de nos actes. Prenons l’exemple d’une situation qui fait peur ; celle-ci guide nos mouvements et prend le dessus sur notre capacité à prendre des décisions. Le cerveau réagit en mode « automatique » de la même manière. Si le changement fait peur, alors le cerveau transmet des signaux de « protection » et refuse le changement.
Quel type d’accompagnement peut être utile aux entreprises ?
Afin de cadencer et de « timer » l’accompagnement au changement, les entreprises intègrent de plus en plus des profils de « Facilitateur/Coach » permettant d’apaiser les esprits, de co-construire en groupes, de créer du lien et permettre un changement novateur « pas à pas ».
Ces derniers sont des « chefs d’orchestre » du changement.
Ces profils ont pour rôle d’éclairer le chemin de la transformation, et plus précisément de : clarifier la vision de l’entreprise, redonner du sens au travail collectif par la transparence, rassembler les directions métiers et IT, rassurer les collaborateurs individuellement et collectivement, créer de la confiance, faire évoluer le rôle des managers par la prise de conscience, déceler des talents, les accompagner et les rendre autonomes, évaluer les risques et les alertes interdépendantes.
Désamorcer les craintes peut se faire par le biais du cerveau qui a une forte volonté de contrôle, de sécurité à son niveau.
L’idée est de « rééduquer » le cerveau à penser autrement pour faciliter la prise de recul et la capacité à opérer le changement en entreprise (les modes de travail, la numérisation des process, le Flex office, le home office…)
En synthèse, SENSIBILISER et AGIR sur notre cerveau (devenir acteur de ses pensées et non les subir) par sa compréhension ou encore la prise de conscience permet « d’amorcer » une transformation en entreprise avec sérénité. C’est un challenge mais qui permet de mettre en lumière la confiance et l’autonomie des collaborateurs.
L’entreprise y gagne autant que le collaborateur. Un duo qui se révèle alors plus co-responsable, plus efficient, et plus agile.
Retrouvez cette tribune dans Focus-RH : Accompagnement au changement : quid des neurosciences ?